Changer avec l'hypnose

Le cannabis : addictif ou pas ? L’hypnose comme solution complémentaire pour arrêter

Addiction au cannabis

Le cannabis est une substance dont la consommation est soumise à controverse et qui est régulièrement présentée comme étant potentiellement addictive. Arrêter le cannabis peut être ainsi un véritable défi pour de nombreuses personnes, avec des effets secondaires tels que l’anxiété et les troubles du sommeil. Dans ce contexte, il semble intéressant d’explorer les approches alternatives pouvant aider les personnes souhaitant sortir de cette addiction, et notamment l’hypnose.

Comprendre la dépendance au cannabis

L’addiction au cannabis peut se manifester de deux façons : une dépendance psychologique et une dépendance physique.

Dépendance psychologique

La dépendance psychologique fait référence à l’envie irrésistible de consommer du cannabis pour ressentir ses effets « déstressant » ou pour soulager des émotions négatives. Et certaines personnes l’associent et sont persuadées que le cannabis permet d’améliorer les performances intellectuelles. Ainsi, l’esprit fait un lien très fort entre « je suis bien » parce que je fume ou je consomme. D’où la difficulté de défaire le lien consciemment, qui est allé s’enregistrer très profondément en soi quand il y a une consommation régulière.

Dépendance physique

La dépendance physique survient lorsque l’organisme s’accoutume à la présence de la substance et développe une tolérance. Les consommateurs peuvent alors éprouver des symptômes de sevrage lorsque la quantité de cannabis ingérée diminue ou lorsque son utilisation est interrompue.

Les stratégies classiques pour arrêter le cannabis

Il y a plusieurs méthodes pour sortir de la dépendance au cannabis. Certaines sont basées sur un accompagnement psychologique, d’autres sur une approche médicamenteuse.

Le soutien psychologique

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) visent à aider les fumeurs à mieux comprendre leur addiction et à changer leurs comportements liés à leur usage du cannabis. Les groupes de soutien constituent également une solution intéressante, offrant aux personnes concernées des opportunités d’échange et d’entraide dans leur démarche d’arrêt.

  • Les groupes d’entraide : ces groupes mettent en avant l’écoute, la solidarité et des échanges sans jugements entre participants afin d’aider chacun à avancer à son rythme dans sa démarche d’arrêt.

Les traitements médicamenteux

Des médicaments peuvent être prescrits momentanément par des médecins pour soulager le stress ressenti lors du sevrage, surtout si les troubles du sommeil deviennent gênants.

L’hypnose : un accompagnement complémentaire pour sortir de l’addiction au cannabis

L’hypnose est une technique qui vise à induire un état modifié de conscience, permettant d’accéder plus facilement à l’inconscient et de travailler sur les changements de comportements profondément ancrés. Elle vient de plus en plus souvent renforcer et compléter ce qui est mis en place dans le suivi classique, car elle présente un potentiel intéressant pour l’accompagnement au sevrage du cannabis en soulageant l’inconfort du craving (« Envie ou besoin irrépressible de… ».

Le fonctionnement de l’hypnose

L’accompagnement par l’hypnose consiste à d’abord aider la personne à se situer dans l’addiction : déni, prise de conscience mais inaction, difficulté à passer à l’action, par peur, par manque de motivation… L’état hypnotique est un état extraordinaire pour prendre conscience et aussi réconcilier les parties de soi : celle qui veut arrêter et celle qui veut continuer à consommer. Au cours des séances, booster la motivation permettra de faire sauter les blocages et récupérer les ressources pour que les rechutes éventuelles ne soient vécues que comme des étapes vers la sortie de l’addiction. Chaque séance est différente. Pour ma part, j’adapte l’accompagnement de l’addiction à chaque personne puisque l’histoire et les expériences de chaque personne sont différentes et les raisons pour lesquelles elles fument ou consomment, leur sont propre.

Les avantages de l’hypnose

  • Des effets possibles dès la première séance : l’hypnose peut parfois permettre de ressentir des changements rapides, et le suivi se fait au rythme de chacun pour un nombre de séances suffisant pour un résultat durable et optimal.
  • Une prise en charge globale : l’hypnose aide non seulement à apaiser le besoin psychologique de fumer, mais également à gérer l’anxiété, le stress et les émotions qui peuvent accompagner le sevrage.
  • Aucun effet secondaire : l’hypnose ne provoque pas d’effets indésirables.

Trouver l’hypnothérapeute adapté

Pour maximiser les chances de réussite, il est important de choisir un professionnel qualifié et expérimenté avec qui une relation de confiance peut être établie. En effet, le succès d’une hypnothérapie dépend grandement de l’engagement de la personne dans le processus et de sa volonté à travailler avec l’hypnothérapeute.

La formation : assurez-vous que l’hypnothérapeute possède une formation reconnue et sérieuse.
Les références : consultez les témoignages d’autres clients pour vérifier si le praticien a déjà aidé des personnes souffrant d’une addiction au cannabis.

Le feeling : rencontrer différents professionnels avant de faire votre choix permet de vous assurer que vous vous sentirez à l’aise avec celui-ci pendant les séances d’hypnose.

L’hypnose représente donc une réponse alternative pour accompagner les personnes souhaitant se libérer de leur dépendance au cannabis. Plusieurs études ont montré son potentiel pour les aider à soulager leur anxiété, à gérer leurs émotions et à s’affranchir progressivement de leur addiction.

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À propos de Nathalie Chabert

Praticienne certifiée en Hypnose Ericksonienne à Aix-en-Provence. Formée auprès de l’ARCHE et certifiée Praticienne en hypnose Ericksonienne, je pratique l’accompagnement par l’hypnose et le R.I.T.M.O.® (proche de l’E.MD.R.®). Ma curiosité pour une formation en auto-hypnose m’a révélé à quel point nos pensées influencent notre vécu et notre ressenti. L’hypnose s’est alors imposée à moi comme le moyen d’aller a la rencontrer des autres. Me sentir utile, écouter l’autre, échanger , car oui tout accompagnement est un échange, tout cela m’a décidé à redémarrer une nouvelle vie professionnelle. Et à 50 ans il m’a paru évident de me tourner vers « l’humain » dans toute sa beauté et sa sensibilité…

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